From 8784968f6f8f7bf3d5b1e8ba39d7c82a15d04c06 Mon Sep 17 00:00:00 2001 From: valentinMachado Date: Mon, 4 Jul 2022 11:30:37 +0200 Subject: [PATCH 1/2] loadhtml --- client/assets/html/room_expo_panel.html | 398 ++++++++++++++++++++++++ client/assets/localScripts/Image.js | 17 + client/assets/worlds/Room_Expo.json | 4 +- 3 files changed, 417 insertions(+), 2 deletions(-) create mode 100644 client/assets/html/room_expo_panel.html diff --git a/client/assets/html/room_expo_panel.html b/client/assets/html/room_expo_panel.html new file mode 100644 index 00000000..1406a4f1 --- /dev/null +++ b/client/assets/html/room_expo_panel.html @@ -0,0 +1,398 @@ + + + + + + + + + + + +

+ L’agglomération lyonnaise confinée - avril 2020 +

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+ Photographier l’absence de présence humaine en ville : +

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+ l’expérience du confinement sur l’espace public. +

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+ La première interdiction de déplacement en France, ou + « confinement de la population », est une mesure sanitaire + inédite mise en place du 17 mars au 11 mai 2020. En réponse à la + pandémie Covid-19, elle s'insère dans un ensemble de politiques de + protection des populations limitant les contacts humains et les + déplacements. Cette expérience improbable et extraordinaire permet + de contenir la propagation de l’épidémie et a comme conséquence une + perception très particulière de l’espace public urbain. Le LabeEx + IMU s’est saisit de cette occasion exceptionnelle. +

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+ Photographier c’est figer le mouvement. Comment alors photographier + une ville sans mouvement ni présence humaine ? A hauteur du + promeneur, l'observateur-photographe s'attache à montrer les + différences visibles engendrées par le confinement dans la + rue. Photographier l’absence, le vide, essayer de transcrire, + percevoir le silence n’est pas chose simple, d’autant que l’exercice n’a + pas été répété ni anticipé ! +

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+   +

+

+ Nos sens de citadins marcheurs sont habituellement accaparés par + les flux et les dangers potentiels qu’ils engendrent : vitesse, + bruits, tensions, incivilités, accélérations, évitements, + collisions… mais aussi chalandises, activités, rencontres, + surprises, badinages et promenades… Le centre-ville vit + perpétuellement dans une grande intensité mais généralement + intériorisée par l’habitant. +

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+

+ Premier constat, une évidence, la quasi-absence de flux entraîne un + apaisement généralisé. Les bruits sont en forte diminution. Par + habitude, les sens du piéton continuent d’être en éveil. On se met à écouter, voir, ressentir, à prêter attention. +

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+

+ Tout ce qui était couvert par l’agitation et les bruits des flux + quotidiens ressurgit. Moins de tumulte et l’attention revient. Le promeneur entend les oiseaux, le vent, la circulation + lointaine, le son de ses propres pas et ceux des rares passants, les + conversations, les rires qui s’échappent des fenêtres ouvertes ou + des oreillettes des coureurs, les bruits techniques de frottement, + de roulage des derniers véhicules… Les désormais rares échappements + libres en circulation, deviennent alors totalement insupportables en + interdisant tout autre attention qu’à son émergence brutale. +

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+   +

+

+ Un nouveau regard sur l’environnement est possible, attentif aux + formes, des monuments aux édifices ordinaires, jusqu’aux objets + qui organisent l’espace. Tout devient digne d’intérêt, présent. La fin du tumulte ouvre à + l’architecture, à la perspective, aux vides, aux frontières, aux + détails, aux rythmes, à la différenciation. La ville devient sculpture. L’absence du brouhaha de la ville ordinaire permet d’interroger + l’utilité de chaque objet : leur dimension, leur puissance. Des + infrastructures apparaissent trop généreuses quand les activités + qu’elles servent disparaissent. +

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+   +

+

+ La perception de la forme des objets se renforce, tout comme une + interrogation sur leur rôle. Les infrastructures urbaines et tous + les dispositifs deviennent admirables, dessinant des espaces comme + autant de sculptures et d’architectures. Leur utilité apparaît comme un manque formant une esthétique, une + certaine poésie formelle : jeux géométriques, élégance des courbes, superposition des + dispositifs... +

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+ + diff --git a/client/assets/localScripts/Image.js b/client/assets/localScripts/Image.js index 9a822906..2d788041 100644 --- a/client/assets/localScripts/Image.js +++ b/client/assets/localScripts/Image.js @@ -113,7 +113,24 @@ module.exports = class Image { descriptionText.classList.add('popup_descr'); descriptionText.innerHTML = this.conf.descriptionText; figureDescr.appendChild(descriptionText); + } else if (this.conf.descriptionHtml) { + //load html from distant server + udviz.jquery.ajax({ + type: 'GET', + url: this.conf.descriptionHtml, + datatype: 'html', + success: (data) => { + const descriptionHtml = document.createElement('div'); + descriptionHtml.classList.add('popup_descr'); + descriptionHtml.innerHTML = data; //add content here + figureDescr.appendChild(descriptionHtml); + }, + error: (e) => { + console.error(e); + }, + }); } + if (!this.createImgElementMapGPS()) { figureDescr.style.gridRowEnd = 10; } diff --git a/client/assets/worlds/Room_Expo.json b/client/assets/worlds/Room_Expo.json index 4d61596a..5d3e9448 100644 --- a/client/assets/worlds/Room_Expo.json +++ b/client/assets/worlds/Room_Expo.json @@ -752,7 +752,7 @@ "factorHeight": 3, "map_path": "./assets/img/uploaded/8DA2C1D5-2E2A-4A52-8681-44044E78D171.jpeg", "gpsCoord": { "lng": null, "lat": null, "checked": false }, - "descriptionText": "\n\n\n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n

L’agglomération lyonnaise confinée - avril 2020

\n

Photographier l’absence de présence humaine en ville :

\n

l’expérience du confinement sur l’espace public.

\n

 

\n

\n L’absence d’habitants révèle la place des espaces publics dans la\n métropole. Ces photos du vide nous conduisent à interroger les pleins et leur\n fonctionnalité : à quoi donc servent tous ces espaces ? On prend conscience de\n l’importance des dispositifs permettant de guider, d’ordonner et\n d’orienter. La signalisation est davantage routière qu’urbaine,\n mettant en valeur sa vocation coercitive et\n contraignante : « sens interdit », « interdiction de… », « sens unique »,\n « limitation », « interdit d’afficher », etc.\n

\n

 

\n

\n Dans cette expérience de l’absence,\n la ville vide montre la radicalité de notre société urbaine tournée\n vers l’hypermobilité. Dans les activités urbaines, les objets de\n mobilité et les infrastructures s’approprient une position de\n quasi-monopole.\n La mobilité surdétermine, étouffe aussi l’espace public urbain.\n La profusion de signes, de sollicitations, d’injonctions,\n d’interdictions devient insignifiante, dérisoire. Les feux rouges\n n’arrêtent plus rien, comme les feux verts n’autorisent plus rien… La\n déambulation libre devient possible. Pourtant, le\n promeneur hésite encore à traverser la rue.\n

\n

 

\n

\n La ville sans habitants prend l’allure de décors de cinéma où le bâti paraît factice,\n aussi bien dans les secteurs historiques que dans les quartiers plus\n contemporains… La ville s’apparente à un immense studio. Sans activité, la\n ville devient pur décor, semblable à un artefact. Dès lors que les\n activités reprennent, le décor disparaît pour laisser place aux services\n qu’il rend.\n

\n

 

\n

\n La photographie capte le silence car par le vide, elle le révèle. L’étrangeté de la situation, le calme, le retrait en quelque sorte\n montrent combien il est illusoire d’imaginer une ville sans\n activités.\n Sans activités pas d’existence urbaine : chacun chez soi ne fait pas\n l’urbain. Les pénétrantes routières, les rocades, les promenades, les\n cafés, les commerces, les bureaux, les ateliers, les usines, les salles\n de spectacles, les parcs, etc. tout rappelle l’urbanité et l’appelle. En\n cela le confinement est une parenthèse et ne peut exemplifier\n l’éventualité d’un renoncement, autrement dit, le monde d’après est de\n retour…\n

\n

Stéphane Autran – Jean-Yves Toussaint

\n

 

\n

 

\n

\n Enquête photographique réalisée dans le cadre d’un financement IMU –\n Février 2022\n

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Photographies : Stéphane Autran

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L’agglomération lyonnaise confinée - avril 2020

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Photographier l’absence de présence humaine en ville :

\n

l’expérience du confinement sur l’espace public.

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\n La première interdiction de déplacement en France, ou « confinement de la\n population », est une mesure sanitaire inédite mise en place du 17 mars au\n 11 mai 2020. En réponse à la pandémie Covid-19, elle s'insère dans un\n ensemble de politiques de protection des populations limitant les contacts\n humains et les déplacements. Cette expérience improbable et extraordinaire\n permet de contenir la propagation de l’épidémie et a comme conséquence une\n perception très particulière de l’espace public urbain. Le LabeEx IMU\n s’est saisit de cette occasion exceptionnelle.\n

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\n Photographier c’est figer le mouvement. Comment alors photographier une\n ville sans mouvement ni présence humaine ? A hauteur du promeneur,\n l'observateur-photographe s'attache à montrer les différences visibles\n engendrées par le confinement dans la rue.\n Photographier l’absence, le vide, essayer de transcrire, percevoir le silence n’est pas chose simple, d’autant que l’exercice\n n’a pas été répété ni anticipé !\n

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\n Nos sens de citadins marcheurs sont habituellement accaparés par les flux\n et les dangers potentiels qu’ils engendrent : vitesse, bruits, tensions,\n incivilités, accélérations, évitements, collisions… mais aussi\n chalandises, activités, rencontres, surprises, badinages et promenades… Le\n centre-ville vit perpétuellement dans une grande intensité mais\n généralement intériorisée par l’habitant.\n

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\n Premier constat, une évidence, la quasi-absence de flux entraîne un\n apaisement généralisé. Les bruits sont en forte\n diminution. Par habitude, les sens du piéton continuent d’être en éveil.\n On se met à écouter, voir, ressentir, à prêter attention. \n

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\n Tout ce qui était couvert par l’agitation et les bruits des flux\n quotidiens ressurgit. Moins de tumulte et l’attention revient. Le promeneur entend les oiseaux, le vent, la circulation lointaine,\n le son de ses propres pas et ceux des rares passants, les conversations,\n les rires qui s’échappent des fenêtres ouvertes ou des oreillettes des\n coureurs, les bruits techniques de frottement, de roulage des derniers\n véhicules… Les désormais rares échappements libres en circulation,\n deviennent alors totalement insupportables en interdisant tout autre\n attention qu’à son émergence brutale.\n

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\n Un nouveau regard sur l’environnement est possible, attentif aux\n formes, des monuments aux édifices ordinaires, jusqu’aux objets qui\n organisent l’espace. Tout devient digne d’intérêt, présent. La fin du tumulte ouvre à\n l’architecture, à la perspective, aux vides, aux frontières, aux détails,\n aux rythmes, à la différenciation.\n La ville devient sculpture. L’absence du brouhaha\n de la ville ordinaire permet d’interroger l’utilité de chaque objet : leur\n dimension, leur puissance. Des infrastructures apparaissent trop\n généreuses quand les activités qu’elles servent disparaissent.\n

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\n La perception de la forme des objets se renforce, tout comme une\n interrogation sur leur rôle. Les infrastructures urbaines et tous les\n dispositifs deviennent admirables, dessinant des espaces comme autant de\n sculptures et d’architectures.\n Leur utilité apparaît comme un manque formant une esthétique, une\n certaine poésie formelle : jeux géométriques, élégance des courbes, superposition des\n dispositifs...\n

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+ L’agglomération lyonnaise confinée - avril 2020 +

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+ Photographier l’absence de présence humaine en ville : +

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+ l’expérience du confinement sur l’espace public. +

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+ L’absence d’habitants révèle la place des espaces publics dans la + métropole. Ces photos du vide nous conduisent à interroger les pleins et + leur fonctionnalité : à quoi donc servent tous ces espaces ? On prend conscience de l’importance des + dispositifs permettant de guider, d’ordonner et d’orienter. La + signalisation est davantage routière + qu’urbaine, mettant en valeur sa vocation coercitive et + contraignante : « sens interdit », + « interdiction de… », « sens unique », + « limitation », « interdit d’afficher », + etc. +

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+ Dans cette expérience de l’absence, la ville vide montre la radicalité de notre société urbaine + tournée vers l’hypermobilité. Dans les activités + urbaines, les objets de mobilité et les infrastructures + s’approprient une position de quasi-monopole. La mobilité surdétermine, étouffe aussi l’espace public urbain. La profusion de signes, de sollicitations, d’injonctions, + d’interdictions devient insignifiante, dérisoire. Les feux rouges + n’arrêtent plus rien, comme les feux verts n’autorisent plus rien… + La déambulation libre devient possible. Pourtant, le promeneur + hésite encore à traverser la rue. +

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+ La ville sans habitants prend l’allure de décors de cinéma où le bâti paraît factice, aussi bien dans les secteurs + historiques que dans les quartiers plus contemporains… La ville + s’apparente à un immense studio. Sans activité, la ville devient pur + décor, semblable à un artefact. Dès lors que les activités + reprennent, le décor disparaît pour laisser place aux services qu’il + rend. +

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+ La photographie capte le silence car par le vide, elle le + révèle. L’étrangeté de la situation, le calme, le retrait en quelque + sorte montrent combien il est illusoire d’imaginer une ville sans + activités. Sans activités pas d’existence urbaine : chacun chez soi + ne fait pas l’urbain. Les pénétrantes routières, les rocades, les + promenades, les cafés, les commerces, les bureaux, les ateliers, les + usines, les salles de spectacles, les parcs, etc. tout rappelle + l’urbanité et l’appelle. En cela le confinement est une parenthèse + et ne peut exemplifier l’éventualité d’un renoncement, autrement + dit, le monde d’après est de retour… +

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+ Stéphane Autran – Jean-Yves Toussaint +

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+ Enquête photographique réalisée dans le cadre d’un financement IMU + – Février 2022 +

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+ Photographies : Stéphane Autran +

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